La crise sanitaire a rappelé combien l’hygiène ne se limite pas à la maison ou aux mains, mais concerne aussi les vêtements. Pourtant, une pièce en particulier échappe souvent à la lessive, malgré son contact constant avec l’extérieur. Les spécialistes alertent : ne pas la nettoyer assez fréquemment favorise la prolifération de microbes et augmente le risque de maladies saisonnières.
Une habitude de négligence aux conséquences invisibles
Les températures basses incitent à porter toujours les mêmes couches protectrices. Or, ces textiles, exposés à l’air pollué, aux transports bondés ou aux poignées d’objets partagés, deviennent vite saturés de particules indésirables. Les experts insistent : ce ne sont pas seulement des traces visibles de saleté qui posent problème, mais bien une accumulation invisible de micro-organismes qui trouvent dans les fibres un terrain propice.
Les gants, des accessoires contaminés sans qu’on s’en rende compte
Les gants, censés protéger du froid, deviennent en réalité des réservoirs de microbes. Ils touchent barres de métro, poignées de portes et billets, avant de finir dans nos poches ou sur nos visages. D’après des chercheurs américains, la fréquence avec laquelle nous portons nos mains à notre visage — environ seize fois par heure — facilite la transmission directe des bactéries accumulées.
Un nettoyage souvent absent
Peu de personnes lavent leurs gants chaque semaine. Pourtant, les spécialistes recommandent un passage régulier en machine avec de l’eau chaude, ou au minimum un cycle au sèche-linge pour réduire la charge bactérienne. À défaut, des lingettes désinfectantes peuvent limiter la contamination en milieu de semaine.
Les manteaux : une couche protectrice trop rarement nettoyée
Le manteau d’hiver est sans doute la pièce la plus exposée et la moins entretenue. Porté chaque jour, il se transforme en barrière de microbes accumulés au fil des semaines. Certains experts estiment qu’un manteau lavé une fois par an seulement devient comparable, en termes de saleté, aux cravates ou aux objets textiles qui échappent au nettoyage.
Des recommandations claires
Plutôt que d’attendre la fin de la saison froide, les spécialistes conseillent un passage à la teinturerie plusieurs fois dans l’hiver. En procédant ainsi, on évite que les germes ne se conservent pendant des mois dans la penderie, contaminant d’autres vêtements.
Un impact direct sur la santé en période de froid
L’accumulation de germes sur ces textiles multiplie les risques de rhumes, d’infections respiratoires ou de maladies cutanées. À une époque où le système immunitaire est déjà fragilisé par les basses températures, ce relâchement d’hygiène peut avoir des conséquences notables. Les gants et manteaux deviennent alors des alliés du froid mais des ennemis invisibles de la santé.
Des gestes simples pour réduire la contamination
Intégrer le lavage de ces vêtements dans la routine hebdomadaire constitue une solution efficace. Un nettoyage adapté à la matière permet d’éliminer la majorité des micro-organismes. Pour les manteaux fragiles, un nettoyage professionnel reste la meilleure option. Quant aux gants, un lavage hebdomadaire à l’eau chaude ou un séchage prolongé en machine réduit considérablement le risque d’exposition.
Pourquoi cette vigilance doit devenir une habitude
La régularité dans l’entretien de ces pièces n’a rien d’un geste secondaire : elle représente un véritable bouclier sanitaire. À l’échelle de la population, l’adoption de ces pratiques pourrait limiter la propagation des virus saisonniers et réduire l’impact sur les systèmes de santé, déjà très sollicités en hiver.
Un parallèle avec d’autres textiles négligés
Ce constat vaut aussi pour d’autres vêtements rarement lavés, comme les écharpes ou les bonnets. Tous accumulent particules et bactéries sans que cela soit visible. Une rotation plus fréquente entre plusieurs accessoires et un passage régulier à la machine permettent d’éviter qu’ils ne deviennent, à leur tour, des foyers invisibles d’infection.








