La MUNICIPALITÉ PIOLLE (Verts/PG) BRISEUR de GRÉVE
Comme un vulgaire patron Eric Piolle (Verts/PG) a demandé à ses élus d’aller apposer des affichettes à l’entrée des écoles le jour de la grève des personnels d’entretien.
Lorsque Philippe Candegabe, de FO a informé les salariés « des élus ont été vus en train de coller eux mêmes cette affiche sur les portes des écoles »il a provoqué une belle huée dans l’assemblée. Il s’agissait de monter les parents contre les grévistes.
Des SALARIES MODESTES PARFOIS 800€/MOIS
Le personnel d’entretien – surtout des femmes- reste ulcéré par les méthodes utilisées par la municipalité Piolle (Verts/PG) pour briser leur grève. Le patron savait qu’ils ne tiendraient pas puisqu’il s’agit de salariés modestes pour qui ce revenu est essentiel. Certains gagnent 800€ /mois dont ils ont un impérieux besoin.
BAISSE des REMPLACEMENTS et de la PROPRETÉ des CLASSES
Malgré l’arrêt de la gréve Ils n’acceptent pas que la promesse d’un agent par classe ne soit pas tenue (il en manque 18) ni la décision de baisser le taux de remplacement pour maladie ni celle de diminuer la qualité du ménage quotidien des locaux au détriment de la propreté. Au moment ou la municipalité faisait des promesses mirobolantes de construire 55 nouvelles classes d’ici 2021 avec les personnels nécessaire!
DES TRAVAILLEURS PRÉCAIRES
» Les élus grenoblois dénoncent toujours les mesures d’austérité du gouvernement, mais ils font pareil avec leurs propres agents municipaux, alors que beaucoup sont des travailleurs précaires, qui sont appelés le matin même pour quelques heures » a déclaré un représentant du personnel.
Maud TAVEL (Verts/PG) : l’AFFICHE ANTI-GRÉVE
A propos de la lettre anti-grève apposée sur les écoles, Maud Tavel l’Adjointe au personnel (Verts/PG) n’a pu que répondre au DL (4/7): « cette lettre était simplement factuelle » (?). Elle ne sait depuis sa prise de fonctions qu’empiler des mots vides.
UN GOUFFRE ENTRE la POSTURE et les PRATIQUES
« Financièrement, ce n’était pas tenable pour les agents d’assumer autant de jours de grève. Mais on va poursuivre le mouvement avec d’autres actions, on ne lâchera rien ! » a expliqué Denis Bagarry de Sud Solidaires.
Ce nouveau conflit social – après GEG – démontre le gouffre qu’il y a entre la posture de la municipalité Piolle et ses pratiques.