JP BARBIER (REP) sur A 480: « M.PIOLLE a une POSITION DOGMATIQUE »
Le débat ouvert sur A 480 grâce à la nouvelle majorité départementale permet d’éclairer les contradictions de l’exécutif de la Métro empêtré dans l’idéologie.
Jean-Pierre Barbier a répondu à Christophe Revil sur « Recap Info » en revenant au concret: « régler le problème du Rondeau sans parler de l’A 480 est un non-sens. Un non-sens technique et aussi un non-sens juridique parce que si vous faites des études sur le Rondeau sans faire les études sur l’A 480, derrière on aura des recours. Et je suis convaincu que tout ceci ne permettra pas au dossier d’avancer » .
JP BARBIER DENONCE les « NON SENS… »
Le Président du Département répond donc aussi clairement à Eric Piolle (Verts/PG) qu’Eric Piolle avait mené l’offensive lors de l’inauguration du Tram E et selon lequel » l’élargissement d’une autoroute serait un non-sens ».
Jean-Pierre Barbier fait aussi preuve de compassion à l’égard de Christophe Ferrari: « Je comprends que Christophe Ferrari, président de la Métro, soit un peu gêné par les positions qui sont prises par Monsieur Piolle qui, sur le sujet, a plus une position dogmatique qu’une position pratique. »
… ET INVITE le MAIRE de GRENOBLE sur A 480 le MATIN
Ajoutant: » Si le maire de Grenoble pense que tout fonctionne bien, eh bien moi, je l’invite à venir sur l’A 480, le matin, avec l’ensemble des usagers qui polluent. Et puis, ça c’est quelque chose d’essentiel quand on parle d’aménagement du territoire et d’avenir pour les territoires : est-ce que vous pensez que la ville de Grenoble, que la Métro, a un avenir si nous n’aménageons pas les voies de circulation ? »
JP BARBIER : » Je DEMANDE à TOUS CEUX QUI CIRCULENT de S’EXPRIMER »
Jean-Pierre Barbier démontre combien il est attentif au développement économique et à l’emploi en rappelant : « Si nous ne le faisons pas, eh bien moi, je prédis un avenir difficile pour notre région. Et j’espère que sur ce sujet, le monde économique, les usagers – ceux qui sont tous les jours sur la route, pas ceux qui discutent centre-ville et qui circulent en tram, ceux-là aussi, ils pourront s’exprimer –, moi, je demande à tous ceux qui circulent, à tous ceux qui ont besoin de cette voie de circulation, de s’exprimer et de faire entendre leurs voix ».
J.VAYLET (CCI): » SUICIDAIRE de LAISSER PASSER CETTE MANNE FINANCIERE »
Malheureusement la voix du Président de la Chambre de Commerce et d’Industrie, Jean Vaylet a beaucoup ressemblé à celle de la majorité PS/Verts/extrême gauche de l’agglomération ces dernières années. Alors qu’elle aurait pu empêcher ces retards préjudiciables à l’économie. Il reconnait maintenant: » Ce serait dramatique et suicidaire que Grenoble laisse passer cette manne financière. Il y a une réalité, c’est que le développement économique d’un territoire dépend du développement de ses infrastructures » . ( DL du 13/9/15).
JC PEYRIN (REP) : » NOUS VOULONS DESENCLAVER GRENOBLE »
L’arrivée d’une nouvelle majorité au département change la donne car « Nous voulons désenclaver Grenoble en faisant de grands travaux routiers et en étant acteurs, y compris dans le domaine ferroviaire » martèle Jean-Claude Peyrin , Vice Président (REP) aux Tranports du Conseil Départemental.
» UN DEVELOPPEMENT CONTRAINT par le MANQUE d’ACCESSIBILITE »
» Pour le routier, il faut faire l’échangeur du Rondeau et augmenter la capacité de l’A480 dans une configuration autoroutière. C’est nécessaire pour le désenclavement, c’est une question de survie économique. Le développement économique dans la cuvette grenobloise est contraint par le manque d’accessibilité. Il n’y a eu aucun grand projet d’infrastructure dans l’agglo depuis 15 ans, on doit réparer cet oubli. »
LA MAJORITE de la METRO NE PEUT PLUS PASSER ENTRE LES GOUTTES
Cette mobilisation contraint la majorité de gauche et d’extrême gauche de la Métro à se positionner. Elle avait tenté de passer à travers les gouttes en votant le contrat de plan dans lequel est inscrit l’élargissement de A 480 et la privatisation de sa réalisation en y ajoutant un préambule sans valeur juridique selon lequel elle n’y était pas favorable. Il s’agissait de sacrifier aux dogmes dans l’affichage et de céder à la réalité par en dessous.
OTAGES de QUELQUES KHMERS VERTS
Elle a du mal à reconnaitre que la fluidité du trafic soit nécessaire au Rondeau mais pas sur A 480. Il a fallu 15 ans pour l’admettre en faveur de l’échangeur du Rondeau au détriment des habitants victimes de pollution et de l’économie locale qui souffre des bouchons. Comme l’exprime Jean-Claude Peyrin le retard est de 15 ans aussi pour A 480. Faudra t il attendre encore autant de temps? Les usagers doivent ils demeurer otages de quelques khmers Verts qui veulent faire oublier à leur frange extrémiste d’avoir cédé sur le Rondeau en continuant de lutter contre A 480?
» ON NE SORT de l’AMBIGÜITé QU’A SON DETRIMENT »
L’exécutif de la Métro est en train de se retrouver acculé par les coups de boutoir extérieurs. la réalité frappe fort contre lui. Ses positions contradictoires et idéologiques ne tiennent pas l’autoroute.
« On ne sort de l’ambigüité qu’à son détriment » – phrase souvent attribuée à François Mitterrand- aurait dit le Cardinal de Retz .
On mesure ce qui attend inéluctablement C.Ferrari, E.Piolle et les autres avec le dossier de A 480.
Photo: Jean-Pierre Barbier Président du Conseil Départemental et Jean-Claude Peyrin, Vice Président aux Transports ont mis les choses au point sur A 480 .