GRENOBLE: LA FUITE des COMMERCES S’ACCÉLÉRE
» La Maison de la Clé » installée depuis 1970 square du Dr Léon Martin en plein centre de Grenoble s’installe à Meylan, devant un parking. Une bonne nouvelle pour la commune gérée par la droite et le centre. Avec la fermeture de l’avenue Agutte Sembat à Grenoble le square Léon Martin et la place Vaucanson sont devenus inaccessibles.
LES ORGANISMES PUBLICS OCCUPENT LES PLUS GRANDES VITRINES
D’ailleurs ce sont les organismes publics qui vivent de l’impôt ou de l’usager captif qui occupent les façades le plus importantes sur ces places de haut de gamme commerciale: « Eau de Grenoble » présidée par O.Bertrand (Verts/Ades) et GEG présidé par V.Fristot (Verts/ades) tiennent le haut du pavé des vitrines! Il n’y a pas de problème de rentabilité pour eux.
- Un commerce devenu inaccessible quitte Grenoble pour Meylan square Léon Martin
- A côté l’essentiel des vitrines est occupé par des organismes publics qui vivent de l’impôt et d’usagers captifs
Guy DEGRENNE ABANDONNE la RUE THIERS
Un peu plus loin le départ de l’enseigne Guy Degrenne rue Thiers , l’une des rues commerciales autrefois les plus prospères de la ville a fait l’effet d’une douche froide. Les départs des grandes enseignes se multiplient tandis que progressent les commerces de bas de gamme quand ce ne sont pas les Kebabs.
LES TRAVAUX NON MAITRISÉS NI ACCOMPAGNÉS du TRAM E: UNE CATASTROPHE
La descente aux enfers de la rue Thiers avait commencé avec la précédente fermeture de Grenoble qui a duré 4 ans pendant les interminables travaux de la ligne E du Tram. Les consommateurs se sont détournés d’une ville inaccessible pendant cette période et n’en ont plus jamais repris le chemin. Pendant cette période l’hécatombe commerciale a été dramatique pour la ville. Non seulement les rues directement affectées par les travaux souffraient, mais toute la ville en supportait les conséquences.
- Rue Thiers l’enseigne Guy Degrenne abandonne
- la célèbre pâtisserie » La Royale » a déjà plié bagage
NI INDEMNISATION NI CAMPAGNE SUR L’ACCÉS à la VILLE
L’indifférence crasse des élus PS/PC qui géraient la ville, l’agglomération et le SMTC, l’absence de politique d’indemnisation et de la mise en place d’un marketing permettant de compenser l’idée que la ville était inaccessible ont produit un résultat catastrophique.
Michel Destot, Jacques Chiron, Geneviève Fioraso, Jérôme Safar , élus PS aux responsabilités dans la période ont une responsabilité écrasante.
LA MUNICIPALITÉ PIOLLE A REFUSÉ TOUTE ÉTUDE D’IMPACT PRÉALABLE
Mais aujourd’hui les mesures brutales de la municipalité Piolle (Verts/PG) qui a même refusé toute étude d’impact préalable sont en train d’achever la vie commerciale Grenobloise supprimant des centaines d’emplois.Grenoble qui était descendue de plusieurs degrés change de nature. Ici encore l’absence volontaire d’un marketing pour compenser l’image de fermeture de la ville permet à l’idée que Grenoble est inaccessible de prospérer largement au delà des frontières de la ville. Les effets répulsifs se cumulant avec toutes les annonces anxiogène qui se cumulent ( zone 30 partout, vignette auto, interdiction de certains véhicules, frein à l’élargissement de A 480…)
40 % DE BAISSE DU CHIFFRES D’AFFAIRES des COMMERCES
Un sondage a évalué à 40 % la baisse du chiffre d’affaires mais ce chiffre cache des disparités puisque certains commerces n’ont plus de clients. En moyenne prés de 50 % du chiffre d’affaires du commerce du centre ville était effectué par des clients extérieurs mais il pouvait monter très haut pour certains type de commerces. Ceux – là sont assassinés.
Ce qui explique le départ des marques , des commerces de service etc… Le nombre de rideaux baissés dans les rues piétonnes du centre ville de Grenoble est impressionnant et contribue à rendre palpable un climat désastreux.
LES GRENOBLOIS VISUALISENT le CARACTÉRE DOGMATIQUE de la MUNICIPALITÉ
Les effets délétères du passage en force de la municipalité Piolle se font sentir au plan économique, mais aussi de la pollution puisque les reports de circulation ont augmenté celle-ci sur les grands boulevards. En parallèle l’abattage systématique des arbres qui heurte profondément la population et ce pour faire passer des « autoroutes à vélos » permet au plus grand nombre de Grenoblois de visualiser le caractère dogmatique et quasi schizophrénique de la municipalité que rien ne semble arrêter.
LES ÉLUS de la MAJORITÉ VERTS/PG/ADES SONT TRANSFORMÉS EN PERROQUETS
Les élus de la majorité Rouge/Verts sont transformés en perroquets répétant maladroitement des éléments de langage mal appris, se mélangeant dans les chiffres et les faits comme on vient encore de le voir dans le dossier des bibliothèques ou des arbres de la rue Lesdiguières avec Corinne Bernard (Verts/ades) et Lucille Lheureux.
La crédibilité globale de leur propos est devenue voisine de zéro, Eric Piolle lui-même montrant l’exemple si on ose dire, usant d’argumentations opposées en fonction des dossiers, puis à l’intérieur des dossiers suivant le moment.
E.PIOLLE USE D’ARGUMENTATIONS OPPOSÉES SUIVANT les MOMENTS
Ainsi le 10 juillet au Conseil Municipal , « oubliant » que la gauche et les Verts/Ades dirigent l’agglomération grenobloise depuis 22 ans – le PS/PC seuls pendant 6 ans- lançait à propos de l’élargissement de A 480 qu’il veut empêcher par ailleurs: » Deux décennies que notre agglomération connait des problèmes de congestion, rien n’a été fait jusqu’à présent, il n’y avait même pas une étude engagée« .
Ce n’est plus du trapèze volant sans filet, mais une fuite en avant hagarde de la part d’élus qui ne maitrisent plus grand chose et même pas leurs propos.
» GRENOBLE à COEUR » et Me Bernard BOULLOUD MULTIPLIENT LES RECOURS
Les collectifs, associations qui se battent se multiplient. Ainsi « Grenoble à Coeur » qui regroupe nombre d’unions de Quartiers et d’Unions commerciales, dont Me Bernard Boulloud est le talentueux avocat, multiplie les recours pour tenter d’empêcher l’irréparable. Les usagers des bibliothèques viennent d’annoncer ( DL du 17/7/17) qu’ils récusaient le diktat du Maire leur refusant une consultation citoyenne dans le cadre du processus qu’il avait lui-même élaboré!
LA MORT DU COMMERCE SYMBOLISE LA MARCHE ARRIÉRE
Les commerces sont la partie très visible de l’iceberg municipal. Ils symbolisent la marche arrière toute dans laquelle Grenoble entre dans le XXI eme siècle. Moins d’emplois, moins d’attractivité, une ville triste, sale, insécure. La municipalité gaspille tous les immenses atouts de la capitale des Alpes . Elle voudrait vivre en autarcie avec une monnaie locale -et pourquoi pas le troc?- au profit de quelques bobos de l’économie mondialisée résidents par intermittence dans une cité paupérisée.
Visiblement les grenoblois n’ont pas envie de continuer à laisser faire.