C.FERRARI (PS) et la METRO: HABILLER L’IMMOBILISME
L’interview du « DL » de Christophe Ferrari (PS) publiée juste avant son élection est dans la totale continuité de la gestion de l’agglomération telle qu’on la constate depuis 20 ans maintenant.
Avec les mots habituels des vainqueurs , la redondance des «défis«,le Président de la Métro enfile les perles habituelles.Il s’agit d’habiller l’immobilisme. De donner un contenu au vide.
Alors il s’attarde sur lui même.Il reçoit à la Mairie de Pont de Claix « comme un symbole « (?) ou « il a été un Maire très présent » .
« Le président de la Métro est d’abord un sélectionneur. Son équipe constituée, il en devient le capitaine (…) Être un président qui décide tout seul ne m’intéresse pas. C’est aussi une question de caractère» . On sait bien qu’il n’a pas de majorité et qu’il ne le peut donc pas « décider tout seul «. Il ne peut pas décider du tout.(METRO: UN GRAND PAS EN ARRIERE pour L’AGGLOMERATION)
» IL FAUT REGARDER CE QUI EXISTE »
A la Métro il va « renforcer les commissions « . Et encore ? «la Métro est déjà le cœur économique et le cœur de population de notre département» .
Que va t il faire, en quoi va t il imprégner sa marque ? «Il faut regarder ce qui existe et ce qui manque. Analyser. Et définir où la Métro apporterait une vraie plus value pour le territoire » .
On sent une volonté et un chemin! Rappelons que Christophe Ferrari étant Vice Président sortant aux Finances il est censé connaitre » ce qui existe » . Candidat à la Présidence il prétendait avoir un programme .
E.PIOLLE ( Verts/PG) et l’EXTRÊME GAUCHE ONT POSE LEURS CONDITIONS
Là encore E.Piolle et l’extrême gauche ont posé leurs conditions pour apporter leurs voix. (ELARGISSEMENT de A 480: LE NON de C.FERRARI (PS))
Christophe Ferrari envisage de prendre en charge la mise en réseau en numérique des bibliothèques, soit des dépenses de fonctionnement dont le PS et les Verts/PG sont des spécialistes reconnus. Typiquement un dossier communal qui n’est pas à la hauteur des ambitions d’une Métropole . Bordeaux, Lyon, Lille, Nice sont incarnés par des hommes ambitieux qui portent une volonté d’attractivité du territoire.
IL NE SE PASSERA RIEN
Christophe Ferrari, lui, annonce d’entrée de jeu qu’il ne se passera rien : les entreprises bénéficient au moins de la lisibilité pour l’avenir. L’économie n’a rien à attendre de la coalition qui gouverne l’agglomération.
Même sur les pôles de compétitivité Christophe Ferrari est contraint de donner des gages à Eric Piolle et ses amis passéistes : « Quant aux pôles de compétitivité… Ce n’est pas une fin en soi, (….) si on apporte des aides publiques, on doit avoir quel que chose en retour. Je ne vois pas pourquoi on demanderait des comptes à des associations ou à des clubs que l’on subventionne et pourquoi on n’aurait pas la même exigence avec des entreprises ! «
CELUI QUI A CHOISI CARELIS pour GERER le STADE
Un Christophe Ferrari, qui, Vice Président (PS) de la Métro aux finances a notamment choisi Carelis , un société privée subventionnée pour » gérer » le Stade des Alpes. Désopilant quant on se rappelle des discours de E.Piolle et ses amis sur le sujet…(STADE des ALPES: » UN STADE DES ANNEES 70″)
S’il veut pas besoin d’attendre : « Nano 2012 « n’a atteint aucun des objectifs d’emplois annoncés par Geneviève Fioraso alors Première Vice Présidente (PS) à l’économie de la Métro : une centaine d’ emplois au lieu des 660 claironnés par l’actuelle Secrétaire d’Etat. (GRENOBLE : » NANO 2012″ N’A PAS TENU SES PROMESSES D’EMPLOIS)
THOMSON, SYNCHROTRON, AUTOROUTES….
Plutôt que des mots pour habiller l’immobilisme, il faudrait relever de vrais défis tels que les majorités de droite du département et de l’agglomération on su les relever : réussite de l’implantation de SGS Thomson à Crolles sans aide publique en 1992 par un Conseil Général UMP présidé par Alain Carignon dont le Vice Président à l’Economie était Alain Moyne –Bressand actuel Député UMP, victoire du Synchrotron face à Strasbourg, réalisation de l’autoroute Grenoble Valence déjà contre le PS et les Verts et démarrage de Grenoble Sisteron malheureusement stoppée depuis 1997 au Col du Fau par ces mêmes élus.
LE PLUS PETIT DENOMINATEUR COMMUN
Et ce n’est pas l’exclusion de toute représentation de tous les citoyens des communes qui n’ont pas voté pour MM Ferrari et Piolle qui empêchera l’information – elle – de circuler (METRO (PS/Verts/PG): Des DIZAINES de MILLIERS de CITOYENS EXCLUS)
Christophe Ferrari et sa majorité VERTS/PG/PS/PC pensent avoir choisi le plus facile en s’entendant sur le plus petit dénominateur commun. Ils vont couvrir de mots l’absence de vision et d’action. Mais le déroulement du temps est si accéléré, la concurrence si rude, les effets négatifs si rapides qu’on voit mal comment les conséquences de cet immobilisme même conceptualisé , par un effet boomerang, ne sauteraient pas rapidement au visage de ces élus.
Photo: Christophe Ferrari ( à gauche ) posant avec Hollande dont il est un soutien aux universités du PS. Son modèle d’immobilisme.